Le réalisateur d’E.T. et de Jurassic Park revient dans un monde encore plus magique, celui des géants. Avec une écriture et une réalisation spécialement conçu pour un plaisir d’enfant et de grand enfant, Spielberg reprend sa plume de conteur avec BGG: Le Bon Gros Géant…
À son arrivée au Pays des Géants, la petite Sophie, une enfant précoce de 10 ans qui habite Londres, a d’abord peur de ce mystérieux géant qui l’a emmenée dans sa grotte, mais elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Comme elle n’a encore jamais vu de géant, elle a beaucoup de questions à lui poser. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va tout apprendre à Sophie sur la magie et le mystère des rêves…
Cela fait plusieurs jours que ce film trotte dans ma tête. D’habitude, j’ai un avis très vite tranché, j’ai aimé ou je n’ai pas aimé. Avec BGG, c’est plus dur. Le film est chouette et bien réalisé, mais le gros hic, c’est que j’ai attendu que ça se finisse. Je n’en pouvais plus, ce film m’a fatigué du début jusqu’à la fin, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas aimé, c’est ça qui est bizarre. Je m’explique…
Le Bon Gros Géant est tiré du livre éponyme de Roald Dahl (Mathilda, Charlie et la Chocolaterie). Steven Spielberg a su retranscrire cet univers de conte. La rencontre entre la petite Sophie et BGG se fait très rapidement. Jusque-là, tout va bien, nous sommes dans un monde de rêve, merveilleux…..mais dégoulinant.
Plusieurs ne se tiennent pas correctement. Comme l’histoire par exemple, avec une lecture trop rapide ou trop simpliste, nous n’avons aucun suspense ni de surprise sur le déroulement de l’action. Pour sauver les meubles, on nous lance quelques situations potaches à base de pets, très fins pour un réalisateur aussi talentueux que Spielberg. Mais où est le génie que j’adorais étant petit. Même si on revit à quelques moments une ère de film comme Les Goonies, Hook ou E.T., ceci en est tout de même un lointain souvenir….
Avec le BGG, Steven Spielberg a du mal à convaincre. Avec un monde imaginaire empli de niaiserie, une jeune fille qui en fait des caisses par moment, BGG va tout de même convenir aux plus jeunes. Le film reste très beau du point de vue des effets spéciaux et de la différence de taille entre les personnages. Mais ce n’est pas assez…
En salle le 20 juillet 2016