Alone in the Dark : premières impressions!

Après le pré-test de The Incredible Hulk, voici celui de Alone in the Dark d’Atari sorti lui aussi il y a peu. J’ai pu m’essayer quelques instants à sa version Xbox 360… Mais tout d’abord, un petit retour en arrière : qui ne se souvient pas de Alone in the Dark premier du nom sorti sur PC en 1992 chez Atari/Infogrames qui était directement inspiré de l’oeuvre littéraire de H.P. Lovecraft, L’appel de Cthulhu… Pour cette dernière mouture mais aussi première à goûter aux joies des consoles nouvelles génération on se détache de cette inspiration pour se retrouver dans un endroit moins confiné. Effectivement, le jeu se déroule au coeur de Manhattan, aux abords et dans Central Park. Du coup, personnellement, j’ai ressenti une ambiance moins pesante que le jeu de 92 car on rencontre parfois des gens, on se retrouve parfois à l’extérieur avec des vues sur la ville plûtot réussis d’ailleurs. Du coup, on sent moins le côté huit clos, on ne ressent pas vraiment de claustrophobie, etc.. C’est d’ailleurs depuis quelques épisodes que la série mise davantage sur l’enquête/aventure se détachant du genre survival horror pur et dur je trouve. Quoiqu’il en soit, c’est une approche qu’apprécieront bon nombre de joueurs : un peu d’aventure, un peu d’enquête, un peu d’horreur… un jeu plus abordable et moins traumatisant que certains Condemned 2 ou Silent Hill, etc.. Concernant l’entrée en matière du jeu, elle est assez bonne avec un découpage du jeu très cinématographique et très immersif. On se réveille dans un immeuble, le regard est trouble, on est à la première personne. En appuyant sur le stick analogique droit on peu cligner des yeux pour rendre notre vision plus nette. On assiste donc à un dialogue entre malfrats qui vous tiennent visiblement en otage et compte bien vous liquider… l’aventure commence et vous vous retrouverez vite libérés de ces gens mais enfermé dans un immeuble en flamme. Alone in the Drak a orienté sa promotion sur cet élément d’ailleurs : le feu. Omniprésent, il sera le sujet de bon nombre d’embûches. Vous devrez le contourner, l’éteindre ou encore l’utiliser pour vous éclairer ou tuer certains de vos ennemis. Graphiquement honorable, le jeu propose de l’action pure et dure avec des éboulements, des sols qui s’effondrent, des poutres qui tombent. Il ne sera pas rare de se retrouver suspendu dans le vide, arpentant les façades des immeubles. Vous apprendrez à vous servir d’un extincteur, vous trouverez un revolver mais vous pourrez aussi utiliser n’importe quel objet pour défoncer des portes ou tuer vos ennemis. Seul reproche à ce stade peu avancé de l’aventure : la maniabilité du personnage : le jeu propose d’évoluer soir à la première personne, soit à la troisième, quand on veut, en actionnant une touche. C’est bien vu. Mais… la vue en troisième personne est très désagréable car on ne voit pas le personnage de dos mais on le voit un peu comme dans un jeu d’aventure, comme si on observait le personnage d’un coin du plafond, pas pratique. C’est d’autant plus embêtant lors des combats avec les ennemis ou lors des passages perilleux sur des poutrelles ou autres corniches. Dans tous les cas, le jeu laisse une bonne impression par sa réalisation, son action trépidante et ses mutliples détails de gameplay… A suivre… pour un test complet très vite!