Je vous avais déjà dévoilé une preview en décembre dernier après ma journée à Londres en octobre 2009 où j’avais pu, aux côté de THQ et des développeurs de Vigil, tester Darksiders pendant une journée. Voici, aujourd’hui, le test du jeu sur Playstation 3. Après avoir rejoué la grosse partie que j’avais déjà faite à l’époque j’ai pu confirmer mes premières impressions et en voir un peu plus sur le gameplay et l’univers que propose ce jeu d’action.
Arrivé par la petite porte Darksiders crée la surprise en ce début d’année avec un titre de grande classe et de bonne qualité. S’appuyant sur la direction artistique de Joe Madueira, un grand nom du comics acutel, Darksiders propose un univers Heroic Fantasy précis et stylé. Concernant le jeu, on est donc dans du gameplay à la God of War, un beat’em all puissant. Mais ce n’est tout, Darksiders propose aussi des enigmes, de l’exploration et de l’upgrade de pouvoirs/armes, etc.. Le jeu est un mélange d’inspirations diverses qui en fait un titre vraiment riche.
Concernant l’histoire, c’est un peu classique mais haut en couleur : nous sommes en plein Apocalypse et les hordes des enfers menées par le Destructeur règnent. Nous incarnons Guerre, un des cavaliers de l’Apocalypse qui compte bien mettre de l’ordre dans ce chaos. Mais il sera forcé de se plier aux ordres du démon Samaël afin d’éviter qu’une entité encore plus puissante ne s’empare de la Terre…
Guerre est un ténébreux colosse armé d’un glaive disproportionné mais cela ne s’arrête pas là puisqu’il évoluera tout au long de l’aventure avec de nouvelles armes, de nouveaux combos, de nouvelles capacités, etc.. Le gameplay est varié lui aussi puisqu’on explorera des lieux parfois calmes à la recherche d’orbes ou de mécanismes, on sera ensuite assailli par des bandes de zombies ou des démons plus costauds… parfois, des monstres 3 fois plus gros arriveront sur vous aussi pour compléter la fête. Enfin, des moments clés vous confronteront aussi à des boss bien plus puissants qu’il faudra exterminer avec rage mais aussi un peu de jugeote. Guerre est maitre à l’arme blanche mais pourra par moment se servir d’armes à feu ou bien même chevaucher sa monture, Ruine, un cheval de l’enfer impressionnant. Guerre sait aussi s’accrocher, courir, nager, sauter, planer, faire des roulades ou des déplaçements rapides. On est vraiment en présence d’un héros qui sait tout faire et qui s’accomode de tous les gameplays : plate-forme, baston, exploration, etc.. Débutant en ville, le jeu nous fait d’ailleurs rapidement pense à plein de jeux différents et notamment à Prototype pour l’ambiance et les zombies mais aussi les lancés de voitures… Via des menus d’action rapide, on peut rapidement changer d’arme en fonction de la situation ou choisir des sorts différents. Il y a donc différents manières de tuer ses ennemis. En cours de combat, on peut même lancer un sort qui ejectera vos ennemis, ou qui fera sortir du sol des pieux incandescents… On switch aussi rapidement entre les armes, on fait des pas de côté pour contourner l’ennemi, etc.. et chaque ennemi suffisamment sonné déclenche une action contextuel qui permet de finir de bien belle manière le pauvre monstre… Sachez que toutes les améliorations d’armes, de pouvoirs seront possibles via un marchand ambulant à qui on pourra acheter tout plein de choses… Pour payer tout cela, des coffres et autres trésors sont disposés dans tous les niveaux, parfois visibles, parfois cachés.
Les environnements sont variés dans Darksiders et on passera rapidement d’intérieurs aux extérieurs, à travers une ville dévastée, un cimetière brumeux, des sous-terrains lugubres ou des étages luxueux… Tout cela est la plupart du temps assez ouvert (surtout les extérieurs). Un radar à la GTA nous guide vers les quêtes et nous dévoilent tous les chemins possibles. Hormis quelques passages un peu scripté où il faudra tuer tous les ennemis présents dans la pièces pour pouvoir en sortir, le jeu révèle des mécanismes très interessants avec par exemple l’utilisation de portes dimensionnels par exemple, ce genre de chose. Aussi, des niveaux vous obligeront par exemple à aller dans différentes arènes : chacune d’entre elles vous proposera un défis : tuer 50 zombies en 2 minutes, ou réussir 5 fois un nouveau combo, etc..
Darksiders proposera aussi à certains moments du jeu de coopérer avec un autre personnage (en l’occurence un géant). Il faudra en fait débloquer certaines choses de votre côté pour que le géant puisse progresser et inversement. Un autre atout novateur de l’action.
Concernant le bestiaire, Darksiders est fourni avec des zombies (de base), des démons armés, des chauves-souris géantes, des colosses incandescents, des hommes ailés et j’en passe… il y a de quoi faire et chaque ennemi agit différemment avec différentes robustesses.
Difficile de détailler davantage Darksiders tant il est riche. Il faut le vivre. Un univers varié, stylé, étendu. Des monstres nombreux, de différentes tailles, de différentes apparences. Un héros sur-équipé, évolutif, capable de tout faire ou presque. Une aventure longue avec un gameplay allant du puzzle au carnage. Darksiders à défaut d’avoir copié des titres connus, s’en est plutôt inspiré pour proposer un titre jamais vu, mélangeant les styles avec classe et homogénéité. La patte du dessinateur Mad ajoute beaucoup à l’aspect graphique du soft qui bénéficie d’une réalisation très honorable.
Annonçé comme une série, Darksiders a réussi sont entrée avec un jeu paradoxalement atypique mais inspiré de classiques. Il offre une fresque spectaculaire, un gameplay riche et une longue durée de vie. Même si passeront à côté du style, Darksiders est un des hits de ce début d’année à n’en pas douter.