Après Gran Turismo Sport en 2018 qui proposait un GT sur PS4 mais orienté online voici enfin Gran Turismo 7 sur PS4 et PS5, 9 ans avec le 6ème opus sorti à l’époque sur PS3. Avec la puissance de la PS5 notamment, on attend de ce nouvel épisode quelque-chose d’esthétique et fluide à souhait. La saga de Polyphonie Digital reste une référence dans le domaine de la simulation automobile et on retrouve tous les ingrédients habituels pour un réel hommage à l’histoire de l’Automobile…
Après une introduction retraçant l’histoire de l’industrie automobile avec des vidéos d’époques on enchaine sur des séquences du jeu et on sent qu’on va bien s’amuser. La musique, l’ambiance feutré, tout cela reste un peu kitch mais on est tout à fait dans l’esprit d’un Gran Turismo. Mais niveau interface on profite cette fois d’une map qui va dévoilé, au fur et à mesure, différents secteurs du jeu…
Comme tout bon pilote qui se respecte (ce que je ne suis pas vraiment…) j’ai passé mes permis à l’école de conduite. Tous les fans de Gran Turismo connaissent cette particularité du jeu qui permet d’avoir accès par la suite à certaines compétitions mais qui propose surtout de se familiariser (ou re-familiariser) avec la conduite de différents véhicules, sur différents types de circuits, etc.. Si les premières épreuves sont assez simple à réaliser, on arrive vite à gagner de justesse avec le bronze pour en baver un peu sur la dernière section… Mais je ne suis qu’un joueur occasionnel de simulation auto. Les plus aguerris y verront une formalité. En tous cas, cette école de conduite est très agréable avec des courses intéressantes et on est loin des épreuves de slalom, de plots, comme avant.
En fait, en plus de l’école de conduite, on a aussi une zone de défis qui se débloquera un peu plus tard, avec ici, des épreuves plus courtes proposant différents aspects de la conduite : dépassement, aspiration, drift, etc… Ce n’est pas une école de conduite mais toute une série de défis courts qui permettent là aussi de gagner des crédits selon le métal remporté (or, argent, bronze).
Le point névralgique de ce GT7 est certainement le Café. Ce nouvel espace disponible dès le début au centre de la carte permet de remplir des Menus ou autrement dit des contrats qui vous seront attribués par le maitre des lieux : obtenir une collection de 3 voitures de telle catégories ou bien aller visiter tel ou tel lieu de la carte, participer à un nouveau championnat, etc… Une fois le contrat rempli, on aura des cinématiques avec infos sur les voitures remportées, ce genre de chose, mais surtout on gagnera des voitures, on débloquera des circuits et on aura également des tickets de loterie qui permettent de remporter des crédits, du matos ou des voitures. Le café est un endroit zen où on gare sa voiture devant et les clients vous parle à son sujet. On y trouvera aussi les trophées que nous auront remportés.
En tous cas, au début du jeu, le Café permet d’évoluer en réalisant les différentes missions qu’on nous proposent et sur la carte, un repère jaune permettra de savoir où aller et quoi faire pour les accomplir. Ainsi, beaucoup de choses se débloquent au fur et à mesure de nos succès sur la carte. Il faudra donc quelques heures de jeu avant d’avoir tous les éléments de la carte débloqués.
La zone de courses et championnats restent le point central puisque c’est ici qu’on va concourir et obtenir des crédits et des véhicules. C’est ici aussi qu’on pourra faire une course arcade pour le plaisir en choisissant son circuit, le moment de la journée, les conditions météo et la voiture parmi celle qu’on a dans son garage.
Mais comme dans tout Gran Turismo qui se respecte, avoir une voiture c’est bien, mais si on veut évoluer, il faut l’améliorer et pour cela, il y a de quoi faire encore une fois. Suspensions, transmissions, pneus, électronique, freins, et j’en passe… Il y a des masses de pièces à acheter et elles sont de plus en plus cher selon les niveaux. Les plus pointilleux et les connaisseurs en mécaniques pourront acheter précisément ce qu’ils veulent pour avoir un bolide qui leur conviendra au mieux. Aussi, tout ce qui est réglages de la voiture à tout les niveaux sera pour eux un paradis. Mais pour les autres ça sera l’usine à gaz. Rassurez-vous, on peut très bien s’en sortir sans aller dans le détails de tous ces paramétrages mécaniques.
On pourra par exemple, dans la zone GT Auto, se contenter de changer la couleur de sa voiture, de lui attribuer de nouveaux éléments cosmétiques et même customiser notre pilote jusqu’au casque et la possibilité de coller tout un tas de tickets déjà dispos ou bien d’en créer soi-même avec un logiciel intégré diablement complet. Car qui dit Gran Turismo dit esthétique. Et ici, sur PS5, on est servi et quoi de mieux que de mettre en scène sa voiture préférée dans le modes Scapes qui propose pas moins de 2500 endroits du globe afin de réaliser des clichés ultra-réaliste. Le mode photo inclus est très complet et permet de jouer sur la profondeur de champs, de jouer sur les couleurs, d’appliquer des filtres. On peut même ajouter un pilote à côté dans diverses positions ou même ajouter un autre véhicule pour des clichés toujours incroyables. C’est d’ailleurs ici qu’on profite le plus de la qualité graphique du titre notamment sur les véhicules. Leur modélisation est incroyable et on note que le Ray Tracing apporte un joli plus dans tout ce qui est reflet sur les carrosseries.
Mais, en parlant de Ray Tracing, sachez qu’il n’est dispo que dans ces modes photos ou bien dans les replays de courses mais pas en cours de jeu! C’est bien dommage même si, c’est peu perceptible dans le feu de l’action. En tous cas, il parait que c’est temporaire et on peut s’attendre à de nombreuses mises à jour durant les années de vie du titre avant le prochain… En tous cas privilégiez une TV 4K pour bien profiter de la finesse des graphismes du jeu.
La réalisation des véhicules est donc incroyable mais concernant les environnements je n’ai jamais été scotché. Les circuits semble ultra fidèles à la réalité en ce qui concerne la topographie mais au niveau des « décors » je m’attendais à plus spectaculaire. Le ciel avec la météorologie changeante reste toujours très réaliste en tous cas avec des effets de lumières plutôt efficaces. Dans l’ensemble c’est propre et joli mais ça manque un peu de vie et d’ambiance.
On peut aussi profiter du jeu en ligne bien sûr avec le mode GT Sport. Ainsi, on peut se frotter à de vrais joueurs, car il faut avouer que l’IA n’a pas vraiment évolué encore et en solo on a souvent l’impression de piloter tout seul. L’ensemble manque de naturel et on aurait aimé des pilotes IA moins « mécaniques » avec quelques erreurs de leur part par exemple…
Avec plus de 420 voitures disponibles, on peut s’attendre à davantage au fil des mois mais on a donc déjà de quoi faire et de toutes façons, tout se paye et même si on rêve de la plus cher des Ferrari, on ne pourra pas se la payer de suite… Sur la carte on trouve notamment le Brand Central qui propose des véhicules neufs par marque avec des modèles souvent haut de gamme. On profite ici de présentation de la marque, des différents bolides… Telle une encyclopédie, GT7 est une mine d’infos sur le monde automobile. On pourra aussi passer par la concession d’occasions pour des modèles plus abordables qu’on pourra ensuite booster si on le souhaite.
Gran Turismo 7 c’est plus de 90 pistes différentes à travers le monde (Amérique, Europe, Asie) et des circuit que les amateurs connaissent bien comme le Trial Mountain mais aussi des courses en Alsace en passant par les incontournables circuits du Mans ou du Nurburgring par exemple. On trouve aussi des circuits citadins en Asie notamment et des pistes de rallyes. Oui, la conduite Rallye est de nouveau possible dans ce GT mais, clairement, ce n’est pas encore au point à mon sens… On a l’impression de piloter des savons. La force de GT7 reste sur l’asphalt.
Parlons gameplay tout de même! La conduite dans GT7 est un pur bonheur et on reconnait la précision de la simulation avec tout ce qui entre en compte : l’adhérence, la sensation de vitesse, le freinage… tout est précis à souhait et on sentira de réelles différences entre une piste sèche ou une piste mouillée et sachez que les deux peuvent arriver dans une même course… D’ailleurs, on note que la piste mouillée ne sèche pas de manière uniforme mais selon les endroits plus ou moins trempés. Les développeurs ont été loin dans le détail. Aussi, les effets des changements de hauteur des véhicules à l’avant et l’arrière, l’effet de la direction du vent sur un circuit et les effets de glissement sont tous recréés par une simulation aérodynamique utilisant la CFD.
On sent aussi évidemment la différence de conduite de chaque véhicule et dans tous les cas on peut compter sur différents modes de difficulté et d’assistance avec le freinage automatique pour les plus jeunes ou bien une assistance visuelle pour savoir où ça va tourner et les zones dans lesquelles il va falloir freiner. On peut regretter encore une fois un son de moteurs qui manque encore de réalisme à mes oreilles… En tous cas, on profite d’une sacrée fluidité sur PS5. Le jeu est proposé en Priorité à la fréquence d’images ou Priorité au Ray Training, mais compte tenu ce qu’on a évoqué plus haut, autant privilégié la fluidité (même si on l’a bien dans les deux cas). On profite d’une profondeur de champs exemplaire et de l’absence totale de clipping au loin, c’est un régal pour les yeux. Tout est clean à souhait. Peut-être trop parfois et on déplore toujours l’absence de dégâts lors des chocs avec les concurrents et aussi des sorties de route parfois là aussi trop « propres »…
Manette DualSense en mains, on profite d’une conduite réaliste avec un retour haptique omniprésent est efficace. On ressent la piste, les bosses, les freinages, les graviers, les flaques d’eau, etc.. De belles sensations. Notez que l’intensité du retour dans les gâchettes peut être réglé selon vos préférences. En effet, chez certains trop de retour peut gêner…
En dehors de la carte où tout se joue, on trouve un nouveau mode Music Rallye qui permet de prendre part à 6 courses en musique. Ici, c’est le tempo qui compte et il faut aller assez vite pour passer les checkpoints à temps et terminer la course avec le plus de distance effectuée pendant le morceau. Un bon moyen de découvrir le jeu pour les novices. Concernant la musique on a de la techno, du rock et de la musique classique (des airs souvent bien connus… avec des ré-orchestration un poil kitch…).
A l’heure du test, je n’ai pas pu beaucoup m’essayer aux modes online avec notamment le lieu de rencontre dédié qui permet de discuter avec d’autres joueurs et participer à diverses courses en toute décontraction. On trouve une dimension sociale accrue dans cet épisode.
Notons aussi la présence une nouvelle fois d’un mode 2 joueurs en écran splitté et ça c’est toujours sympa.
Pour ses 25 ans d’existence, la saga Gran Turismo revient fort avec ce 7ème opus qu’on appréciera entièrement sur une PS5 (pas testé la version PS4…). Grâce à la puissance de la console on profite d’une réalisation au top notamment au niveau des véhicules mais on gagne aussi en fluidité de jeu et de très peu de temps de chargement. GT7 est un nouvel hommage à l’Automobile. Sa force reste son catalogue de voitures, la masse d’infos proposés et bien sûr cette approche simulation du gameplay qui reste néanmoins accessible à un grand nombre de joueurs. Plus que jamais, le jeu propose un contenu conséquent bien articulé autour de sa carte et chaque joueur y trouvera son compte en allant ici ou là. Un championnat, une course rapide, un petit défi, de la customisation, de la photo, une épreuve de conduite, un petit tour au café… Chacun vivra sa passion de l’automobile comme il l’entend dans un Gran Turismo qui reste une référence de la simulation auto.
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