La console de Sony accueille encore une nouvelle exclu PS4 aux côtés de Horizon Zero Dawn ou bien tout récemment Nier Automata (dont le test est en cours). Cette fois-ci Team Ninja nous a concocté un jeu époustouflant du point de vue sur son gameplay et l’univers auquel il évolue. Pour parler très vite, Nioh est un jeu ressemblant à Dark Souls. Pourquoi je dis ça ? Parce que c’est hyper dur. Peu féru de ce genre de jeux dans lesquels on avance, on meurt et on recommence tout car on n’a pas fait le checkpoint. Mais pour une fois, je vais faire exception, car l’univers du jeu se passe en plein Japon féodal. Autant vous dire que ça me botte. Entre samouraïs, katana et Oni (démon du folklore japonais) que vaut ce Nioh? C’est ce que l’on va voir de suite…
Pour situer un peu l’histoire, vous incarnez un Anglais du nom de William (personnage historique). Connu pour être le premier anglais à avoir mis la sandale sur le sol nippon et à être samouraï. Un personnage historique donc, oui oui oui. Il est appelé à revenir au Japon pour ramener un artefact à son esprit protecteur. Mais en arrivant au pays du soleil levant, il va devoir se confronter aux Yokai (des démons) et à leurs corruptions sur les hommes. Ainsi, vous suivrez ce scénario qui n’est pas compliqué à comprendre, mais pas non plus fou en révélations. Après avoir fait vos premières armes en sortant d’une prison londonienne, un didacticiel vous montrera toutes les subtilités de gameplay de Nioh. En passant par le type d’armes que vous utilisez soit une épée simple ou double, oups oui katana. Donc je disais, soit un simple katana ou un double, une hache, ou encore une lance. Le mode de jeu se différencie selon le style d’arme choisi. Ensuite, la phase de combat repose sur la posture de William. En fait, Will (oui on est pote) a 3 gardes différentes, une haute dont les coups sont puissants, mais sa défense est moindre, une moyenne et une basse. Vous allez alterner entre ces trois positions en permanence selon l’ennemi et votre posture (si vous dominez votre ennemi ou non). Jusqu’ici rien de compliqué, mais en fait, ce n’est que le début.
Quand je dis (et je ne suis pas le seul) que ce Nioh est un parent éloigné de Dark Souls, c’est notamment par sa difficulté. C’est dur, mais dur. Ayant un mode de jeu plutôt bourrin mais bon en infiltration tout de même, ça ne m’aide pas pour autant dans Nioh. Il faut faire attention à ce que l’on fait. Et ça, ça ne rentre pas trop dans ma petite tête. Après, déjà qu’il y a une ambiance sombre limite flippante (pas autant que Bloodborne), quand on voit une fumée noir et rouge propre à l’apparition de Yokai puissant, je vous avoue que j’essaie toujours de vouloir le contourner, on hésite à y aller. Je ne compte même plus le nombre de fois où je suis mort (bon en fait il y a un décompte dans les stats, mais j’ai trop honte). Mais Nioh a cette faculté de te remettre à ta place quand tu prends la confiance (bim une flèche entre les deux yeux), mais après chaque mort, on gagne en expérience de jeu. Je me fais plus avoir par les mêmes traquenards. Mais il faut accepter de mourir et de recommencer de nombreuses fois, c’est le jeu. Vous réapparaîtrez à chaque autel auquel vous avez prié mais il faut savoir qu’après chaque prière, tous les ennemis vaincus, ils « repop » sur la carte, sauf les Yokai (c’est déjà ça). Ensuite, cela peu avoir un avantage si vous voulez « farmer » un peu, pour obtenir de l’amrita, des potions et autres objets utiles pour la suite de l’aventure.
Mais attention, l’amrita qui est utilisé pour monter de niveau peut se perdre définitivement si vous mourrez une deuxième fois sans avoir atteint votre dépouille pour tout récupérer. En parlant d’autel, lieu de sauvegarde, vous y trouverez de quoi dépenser votre amrita pour monter de niveau en donnant des point sur différentes caractéristiques selon votre mode de jeu. Par exemple si vous utilisez les haches en combat, il vous faudra de la force. N’hésitez pas à les dépenser rapidement (ça c’est mon avis) afin de monter rapidement de niveau et ainsi ne pas les perdre en combat. Concernant les menus, ils sont vite incompréhensibles. J’ai eu du mal à cerner toutes les subtilités des caractéristiques à monter, mais une fois la tête dedans ça roule tout seul. Mais si vous êtes perdu, vous pouvez toujours faire appel à un ami pour vous accompagner dans l’aventure. Le mode multijoueur permet de faire la campagne à deux.
Nioh est comme un Dark Souls, mais s’en éloigne rapidement et avec des airs de Diablo avec tout ces objets qui tombent à foison des ennemis morts. Nerveux, précis, difficile, il ne pardonne aucune erreur. Même si la difficulté vous fait peur (comme moi) Nioh a su séduire par son gameplay et son univers sombre et envoûtant. Nioh est un jeu pour joueurs patients et qui souhaitent se mettre aux défis. Et pour chaque boss vaincu, on ressent une grande fierté, car on a essayé au moins quinze fois!