Fan de la première heure, c’est toujours avec plaisir que je retrouve un nouvel épisode de Worms, surtout pour en profiter à deux en mode local. Team 17 nous propose cette année un Worms W.M.D qui, tout en campant sur son concept, apporte tout de même (enfin) quelques nouveautés…
Pour rappel, Worms c’est un jeu de confrontation entre des équipes de vers de terre sur-armés. Tout cela se passe dans des environnements aléatoires et destructibles avec une bonne dose de fun. En effet, pour en découdre, aux côtés des classiques bazooka ou grenades, on trouve des armes, comment dire, « particulières » comme la mamie explosive ou l’âne en béton…
Concernant les environnements aléatoires, ils sont toujours vue de côté et disponibles dans différentes ambiances : ville, jungle, campagne, etc.. (avec des types de terrain au choix fermés (caverne) ou ouverts). On peut désormais profiter de certains bâtiments dans lesquels se cacher. En tous cas, visuellement c’est toujours aussi sympa, très cartoon et coloré. La tronche des Worms et leurs nombreuses animations sont hilarantes.
On retrouve la recette des derniers opus avec un arsenal toujours aussi fournis mais aussi toutes les possibilités de déplacements (jet-pack, creuser, grappin, etc…). Mais la nouveauté est plutôt sympa puisqu’on peut désormais contrôler des engins disponibles dans le décor : buggy, tank, mecha, helicoptère… C’est difficilement maniable mais ça apporte du piquant et des situations souvents chaotiques et marrantes. On peut ainsi se déplacer plus facilement et tirer sur les ennemis à distance. On peut aussi s’y protéger mais attention, ils peuvent exploser au bout d’un moment…
Mais finalement, c’est dans notre arsenal qu’on trouvera souvent les armes les plus dévastatrices avec notamment cet âne de béton immense qui atterrit sur votre ennemi avec un effet de rebond fatal ou encore l’armageddon qui invoque une pluie de météorites. Ici, fous rires garanties puisque tout le monde peut en prendre pour son grade laissant souvent la map comme un pauvre morceau de gruyère…
Notez qu’en fonction du mode de jeu choisi vous n’aurez pas toujours toutes les armes disponibles. Bien sur, le plus fun est d’avoir la totalité à disposition d’autant plus que maintenant on peut faire évoluer ses armes en usant de produits récolter sur le terrain lors de certains largages… De quoi décupler des armes de manière puissante et encore plus fun.
N’oublions pas aussi les tourelles mitrailleuses à détection de mouvements qu’on peut poser ici ou là. Certaines sont même déjà sur la map au début de la partie (ainsi que les fameuses mines…). Mais des tourelles sont également utilisable par les Worms à tous moments… On en trouve différents types (laser, lance-flamme, mitrailleuse…).
Jouable en solo (campagne) ou en ligne, Worms est toujours plus fun je trouve en local. On peut paramétrer ses équipes de Worms en changeant leurs noms, leurs voix, etc.. et c’est toujours une bonne partie de rigolade.
Nous avons pu jouer à la version All-Stars qui propose invités de marque tels que Rocket League, Goat Simulator, Payday 2, Saints Row IV, Unterned, Broforce, Orcs Must Die! Unchained, Yooka-Laylee, The Escapists, ou le Worms classique…
Ainsi, les Worms peuvent être affublés de masques ou de vêtements propres à ces licence. Le buggy du jeu sera semblable à ceux de Rocket League. La chèvre explosive pourra prendre l’apparence de celle de Goat Simulator ou bien la frappe aérienne prendra les couleurs des Etats-Unis à la sauce Broforce. Des petits ajouts un peu trop discrets mais qui apporte encore une dose de fun supplémentaire et des clins d’oeils sympas.
Worms W.M.D est un excellent épisode de la franchise avec les recettes de bases et des ajouts originaux qui donnent aux parties encore plus de dynamisme et de variété d’actions. Mais on sent encore que Team 17 la joue timide, peut-être à cause des ratés qu’ils ont connu dans d’autres épisodes plus « novateurs ». Finalement, on en veut toujours plus; Plus d’armes, plus de décors, plus de possibilités de customisation. En tous cas, la recette est toujours efficace, on ne s’en lasse pas.