Note : cet article est le premier entièrement rédigé par un nouveau rédacteur, Julien, qui a été sur cet événement parisien ce matin même. Il fera d’autres articles pour le blog prochainement!
La vie est bizarre ! D’autant plus quand on la partage entre mondes réel et virtuels. Après avoir suivi les traces de Drake et fouler les terres de Constantinople de long en large ce week end et avant d’aller faire un tour sur Tamriel, il a fallu honorer ce matin une présentation un peu particulière. Ayant investi un salon de thé Ladurée au coeur de Paris pour la présentation de sa nouvelle production, le développeur / Editeur Nemopolis a convié deux mondes à se rejoindre autour d’un petit déjeuner : le jeu vidéo et l’historien. Autant ne pas s’appesantir sur les différences entre les blogeurs/journalistes vidéo ludique et les autres, d’un seul coup d’oeil on peut les identifiés. La seule chose marquante réside dans le fait que pour se démarquer, le responsable de Nemopolis a cru bon de préciser que le jeu vidéo c’est autre chose que «quelque chose de violent, moche et bête». On va pardonner cette erreur de casting et aller plus avant dans la présentation. Donner sa chance au produit comme on dit !
La version DS se tourne résolument vers un public plus jeune. Némopolis vise les 8-14 ans. Sachant qu’à cet âge les joueurs sont plus attirés par les Call of Duty et autres Assassin’s Creed, il serait plus aviser de viser les parents et grands parents qui s’avèrent persuadés que leurs enfants adoreront cette plongée virtuelle au coeur de l’histoire. Le gameplay de type Point’n Click se retrouve mâtiné de mini-jeux et d’énigmes à la sauce professeur Layton. Une chose est certaine : Cette version DS fait son office !
De son côté la version PC propose un Point’n Click ultra classique, à l’ancienne, voire encore plus ancien encore. En effet, exit la loufoquerie inhérente à ce genre dont les lettres de noblesses ont été obtenues par des monuments vidéo-ludiques tels Day of The Tentacle, Money Island ou plus récemment Runaway. Marie-Antoinette et les disciples de Loki se veut sérieux.
Les deux versions seront d’ailleurs vendues avec un livre retraçant l’histoire afin de faire fonctionner toujours un peu plus les neurones bien encrassés de nos chères têtes blondes. Ils découvriront de nombreux lieux historiques comme certaines salles du château de Versailles, le Théâtre de Etats à Prague ou la Bibliothèque Prunksaal de Vienne. Chaque tableau a fait l’objet d’une attention particulière et de la validation d’historiens afin de coller au mieux à la réalité tout en disposant d’une réalisation graphique plus proche d’une aquarelle que du photo réalisme.
Ah oui, le scénario ! On va rapidement passer sur une reine qui va bientôt perdre la tête, une conspiration à la cour, Loki un dieu de la mythologie nordique, un volcan islandais nommé Laki dont l’éruption a changé la face de l’Europe en ayant des influences climatiques et politiques, les nombreux personnages rencontrés dont Mozart et Jeanne de Valois… Non pas que cela ne représente aucun intérêt. Bien au contraire ! Les férus d’histoire y trouveront peut-être là, leur seule source de motivation. Non, c’est juste qu’avec 5 heures de jeu indiquées par Nemopolis, il serait dommage d’en défleurer la moindre minute.
Au final, Marie-Antoinette et les disciple de Loki est un Point’n Click intéressant à défaut d’être ludiquement justifié. Et puis, pour la première fois les parents pourront punir leurs enfants en les envoyant jouer à la DS dans leur chambre. Et ça, ça n’a pas de prix !
Le jeu sera disponible en téléchargement chez Orange sur PC et Mac dès aujourd’hui et en boîte le 15 décembre pour 29,99 Euros. Il sortira ensuite sur DS le 10 janvier au même tarif. Enfin, la version iPad, proche de celle sur PC et Mac sera disponible prochainement à un tarif non communiqué.
Article rédigé par Julien Chevron – @Gerb1ll