VICE-VERSA – Critique Ciné
Les célèbres studios Pixar sortiront le 17 juin en France leur nouveau petit chef-d’oeuvre dénommé Vice-Versa. Nous étions présent à la projection parisienne alors que les réalisateurs John Lasseter et Pete Docter étaient à Cannes au même moment pour la projection au festival, mais malheureusement en hors-compétition. Vice-Versa aurait pourtant mérité sa place dans la compétition…
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais.
John Lasseter a confié sur les marches du tapis rouge qu’il s’est demandé ce qu’il pouvait se passer dans la tête de sa petite fille. Et de là est né Vice-Versa (Inside Out). Cinq petits êtres confinés dans le QC (Quartier Cérébrale) régissent nos sentiments et nos pensées. Joie, Tristesse, Dégout, Peur et Colère sont les personnages émotions de ce film qui fait le pari de nous faire vivre une aventure émotionnelle. On alterne alors entre le personnage de Riley, petite fille de 11 ans qui vit mal son déménagement et qui va alors changer de comportement.
Le design de ces émotions est extrêmement bien travaillé, en termes de couleur et de forme. Gags, jeu de mots s’enchainent. L’animation est parfaite, fluide et colorée. Les souvenirs sont représentés par des boules colorées selon l’humeur et la mémoire à long terme est représenté par à une immense bibliothèque de ces mêmes boules. Visuellement ça le fait!
L’histoire, comme d’habitude pour Pixar, suit un bel arc narratif sans temps mort. Le duo Joie-Tristesse fonctionne bien et tente de se comprendre mutuellement le rôle qu’elles ont à jouer pour Riley. Tandis que le trio Colère-Peur-Dégoût fait gaffe sur gaffe et mène Riley dans des situations incongrues. Il faut dire que c’est le premier Pixar qui a pour personnage principal une fille, bravo à eux!
En bref, Vice-Versa est un petit bijou de l’animation. Depuis Toy Story, Pixar a fait beaucoup de chemin et de film en film jamais ils n’ont déçu leur public. Le film parle d’émotion avec des émotions et c’est bien joué. C’est un film d’animation où chacun de nous peut se retrouver, une histoire sur la vie qui nous fait chaud au coeur. En salle le 17 juin 2015!
Critique par Max L.
