Depuis des mois, Quantum Break, exclu Xbox One (et PC), nous intriguait avec des visuels spectaculaire et un gameplay original basé sur le contrôle du temps. Cette approche, a parfois été utilisé dans le jeu video, maisi, ici, c’est le cœur du jeu et de son intrigue, bien ficelée.
Les studio Remedy, à qui l’on doit tout de même les Max Payne et Alan Wake, nous propose ici un jeu de la même trempe: un third pesron shooter dans lequel on incarne un héros doté de capacités particulières. Pas de Bullet-Time, mais encore mieux: la maîtrise du temps.
L’originalité de Quantum Break vient aussi de son approche narrative, oscillant entre le jeu en lui-même et des phases en prise de vue réelles qui ponctuent les chapitres. Au final, on peu télécharger l’ensemble de ces videos pour avoir une mini-série TV. Les acteurs de cette dernière ont été modélisés et sont donc les mêmes personnages dans le jeu. C’est très bien fichu. Pour ceux qui connaissent, on retrouve Shawn Ashmore (X-Men) dans le rôle principal ainsi que Aiden Gillen (GoT) ou Dominic Monaghan (Lost) qui ressemble étrangement au héros… et qui joue le rôle de son petit frère figurez-vous. Pour pimenter l’ensemble, chaque fin de chapitres (5 actes au total), nous propose deux choix différents qui influent légèrement sur la suite du jeu et de la série.
Vous l’aurez compris, nous sommes dans une intrigue basé sur le voyage dans le temps. Une machine a été crée et attire toutes les convoitises. Mais après un incident, le temps se met à déconner… Dans la peau du héros Jack Joyce qui a chopé des pouvoirs particuliers liés au temps, on se met à lutter contre les fractures temporelles qui menacent de figer le monde à jamais… mais il faudra aussi faire face aux soldats de Monarch, une organisation bien décidée à nous mettre des bâtons dans les roues…
Partant sur une idée de base assez simplet et déjà vue, l’histoire de Quantum Break est suffisamment riche et bien mise en scène pour nous captiver. Mais attention à ne pas zapper les cinématiques et les épisodes intermédiaires si vous voulez bien tout capter. Et si vous voulez en savoir encore plus, il vous faudra trouver les nombreux documents (video, audio, plans, mails…) qui jonchent les environnements du jeu. Je pense qu’il faut prendre le temps de tous les trouver car le jeu dans son ensemble est un peu trop court…
L’intérêt principal du jeu reste son gameplay. Si sa base est celle d’un TPS plutôt classique (avec un système de couverture à la ramasse) et un brin dirigiste, l’ajout des pouvoirs temporels de Jack est plutôt jouissif. D’abord, la vision temporelle nous permet de distinguer nos ennemis et autres objets clés à travers les éléments (bon ça c’est pas nouveau…). Ensuite, on trouve des possibilités de courses ultra-rapides qui nous permet de passer des obstacles rapidement ou bien surprendre des ennemis en leur filant un bourre-pif surprise au dernier moment. On pourra user d’un bouclier temporel également, et encore mieux, figer dans le temps de manière temporaire un ennemi. Ainsi, on pourra l’approcher ou le contourner pour le finir plus facilement. Notons aussi que certains soldats équipés pourront eux aussi jouer avec le temps pour vous surprendre par derrière.
Notre maîtrise du temps concerne aussi les éléments du décors. Une dimension plate-forme entre alors en jeu où il faudra faire revenir le temps en arrière pour reconstruire une passerelle écroulée par exemple. Aussi, on pourra figer une ouverture pour passer rapidement, etc..
Techniquement, Quantum Break propose une réalisation de haut niveau aussi bien pour les environnements (avec des effets de lumières au top) que pour les personnages superbement modélisés. De plus, les effets liés aux fractures temporelles sont riches en détails et en effets. Spectaculaire.
Quantum Break mise sur une approche novatrice de la machine à remonter le temps avec le gameplay qui va bien. Le résultat est spectaculaire mais reste ancré sur un concept de base très classique presque vieillot. Du coup, le héros manque de mobilité par exemple et notre progression manque d’ouverture. Quoiqu’il en soit le jeu est très agréable à parcourir et son approche cross-media (jeu/série) est sympathique et bien amené. C’est donc une exclu néanmoins incontournable de la Xbox One à mon avis et qui peut visiblement évoluer via patchs et DLC…