Assassin’s Creed Unity est peut-être l’épisode de la saga le plus attendu de son histoire. Non seulement parce que c’est le premier opus exclusif aux consoles next gen (PS4 et Xbox One) mais aussi parceque l’intrigue se déroule, chez nous, en France… Ubisoft, comme il est de coutume désormais, sortira donc un nouvel Assassin’s Creed en cette fin d’année, le 13 novembre précisément. Notons que le même jour, sortira aussi Assassin’s Creed Rogue sur PS3 et Xbox 360 mais nous y reviendrons plus tard.
Après plusieurs heures de jeu, je vous propose mes impressions sur cette première moitié d’aventure. Difficile de vous parler de l’intrigue notamment au tout début du jeu. Vous savez sans doute que Ubisoft aime bien débuter ses Assassin’s Creed de manière déroutante. Quoiqu’il en soit, la trame globale nous emmène donc dans le Paris du 18ème siècle, en pleine Révolution Française. Nous incarnons Arno Dorian, un jeune homme de belle famille meurtri par la mort de son père adoptif dans son enfance. Il se sent à la fois responsable mais il a aussi soif de vengeance et de réponses… Tout cela va vite l’amener à la Confrérie des Assassins… vous imaginez la suite…
Inutile de vous cacher que ce Assassin’s Creed Unity sur Xbox One est une claque graphique de chaque instant. On sent le travail apporté à cet opus dédié aux nouvelles consoles. Mais malgré tout, on ne peut s’empêcher de comparer avec les screenshots qu’on nous dévoilait il y a quelques mois. On n’est pas tout à fait au même niveau. Aussi, en ce qui concerne l’animation, on déplore rapidement un affichage des éléments au loin un peu tardif mais aussi un peu de lag et des bugs de collisions. On sent que la saga souffre toujours de ces petites soucis techniques. Ici, on peut davantage le comprendre vu le nombre de personnages affichés à l’écran et les multiples détails dans les décors. Mais attention, le jeu reste magnifique visuellement avec des décors précis et des effets de lumières magnifiques. Aussi, les modélisations de personnages ont pris de l’ampleur notamment au niveau des expressions du visage.
Côté gameplay, on est dans un Assassin’s Creed il n’y a pas de toute. On sent l’évolution au niveau des mouvements, Arno étant encore plus agile que Connor ou Edward pour ne citer qu’eux. On sent l’inspiration de certains Yamakazis avec des retournements en l’air, etc.. Mais (oui encore un mais) personnellement, je peste toujours devant certains soucis lié à ces déplacements. Trop souvent, Arno grimpe sur un élément sans qu’on le veuille. Par exemple, alors qu’on peut désormais passer par les fenêtres d’un bâtiment en courant, on aura parfois la mauvaise surprise de voir Arno s’accrocher au rebord de la fenêtre pour une perte de temps qui peut à certains moments être fatal. A moins d’être un inconditionnel de la saga, il faudra pas mal de pratique pour justement bien jauger ces mouvements. Car ils sont en fait plus nombreux. C’est le cas notamment pour descendre d’un bâtiment, que ce soit en avant ou en arrière, notre personnage est désormais plus à l’aise dans ce secteur et c’est une bonne nouvelle.
Autre amélioration, les combats. Ils sont plus réalistes et moins mécaniques. Mais ils ont aussi plus exigeants. Si le contre entre toujours en ligne de compte pour arriver à ses fins, on pourra parfois être embroché à la première inattention en fonction de notre position par rapport à l’ennemi. Il faudra aussi souvent jouer de la roulade notamment lors de confrontations avec plusieurs ennemis. Tout cela m’a semblé aussi encore plus sanglant qu’à l’habitude et plus pêchu en tous cas. Certains aimeront, d’autres pas. Il est vrai que certaines situations agacent un peu, la faute aussi à une camera pas toujours à l’affût et à des actions offensives ou défensives pas toujours prises en compte dans le timing.
Cet opus est toujours un jeu d’action/aventure en monde ouvert et il y a de quoi s’occuper dans ce Paris de l’époque. Pour le moment je me suis concentré sur la campagne principale et on enchaine les missions d’assassinat, de sauvetage ou encore de recherche d’indices. J’ai l’impression que plus que jamais il faut la jouer fine en misant sur l’infiltration. Le mode « bourrin » est souvent vouée à l’échec.
Notons l’arrivé d’une nouvelle arme, la Lame Fantôme qui lance des flèches mortelles. Elles accompagnent les flèches déjà connues comme celle qui permet de faire entrer l’ennemi dans une rage soudaine qui le fait combattre ses propres collègues (j’adore ça!).
Ubisoft l’a dévoilé la semaine dernière avec la Tour Eiffel, le jeu propose en effet des failles temporelles qui nous permet d’évoluer à certains moment dans des époques autres que le 18ème siècle, toujours à Paris et toujours sous les traits de Arno. Cette nouveauté est déroutante mais plutôt amusante et c’est finalement un lien plus discret qui est fait avec Abstergo. Ces failles permettent aussi de jouer des missions secondaires originales qui permettent notamment de libérer des Assassins emprisonnée dans certaines d’entre elles…
A mi-chemin de l’aventure, difficile de dire si cet Assassin’s Creed Unity « révolutionne » vraiment la saga. On note toujours des lacunes techniques mais on profite aussi de nouvelles fonctions avec grand plaisir. On trouve notamment une customisation de notre personnage très complète, c’est toujours appréciable. Aussi, il faut avouer que visuellement, ce ACU envoie du bois et l’ambiance parisienne de l’époque avec ses rues bondées et Notre-Dame toute puissante est magnifique… Je vous dit à très vite pour un test plus complet du jeu abordant notamment le mode multijoueur…
La Xbox One ne proposant pas (encore) de captures d’écrans ingame, voici des captures issues de videos que j’ai faite ainsi que les videos en question… :