Ce n’est pas la première fois que le monstre de l’espace le plus célèbre débarque en jeu video. Mais après des FPS mitigés, Alien est de retour dans un opus qui se colle au plus près du premier film réalisé par Ridley Scott en 1979… Et c’est finalement ce que les fans attendaient depuis toujours… Du coup, ne vous attendez pas à affronter une horde d’Aliens dans Alien Isolation. Fidèle au film, le jeu confronte le joueur à un unique Alien qui rôde dans une base spatiale en perdition…
Alien Isolation ne va pas jusqu’à nous faire incarner Riplay (Sigourney Weaver) mais plutôt sa fille Amanda dans des événements qui suivent directement les événements précédents. Celle-ci accompagne un certain Samuels jusqu’à la station orbitale Sevastopol qui a de gros soucis… Nous y attendent en effet des survivants un peu paniqués et dangereux, des androïdes (avec la tronche de Fantomas…) devenus pas très sympathiques et surtout, bien sûr, l’Alien… ce xénomorphe qui aime beaucoup jouer à cache-cache…
On se retrouve très vite sur les lieux, quasi-seule, sans arme et avec peu d’équipements. C’est d’ailleurs la clé du jeu : il faudra sans cesse fouiller ici et là pour dénicher des objets pour fabriquer des armes ou autres medikits. Certains outils nous seront nécessaires aussi pour déverrouiller certaines portes. Pour accéder aux différentes zones ont aura aussi droit à quelques « mini-jeux » de rapidité ou de réflexions servis sur des terminaux monochromes dignes des années 80. L’ambiance de l’époque (des films) est parfaitement retranscrite. On se croit vraiment évoluer dans l’un des premiers films de Ridley Scott et c’est très plaisant.
Misant beaucoup sur l’infiltration, Alien Isolation ne permet pas de la jouer bourrin. D’autant plus qu’il faudra un peu de temps pour trouver une arme à feu et au début on se défendra comme on pourra avec une clé à molette… Les humains à bords sont armés et souvent en groupe, les androides lents mais très costauds (et souvent en groupe aussi…) et l’Alien… bah c’est un Alien… Il faut donc la jouer profil bas, utiliser la map à bon escient en empruntant quand c’est possible les couloirs d’aérations ou se planquer quelques instants dans les placards… Plus tard, un radar portatif permettra de constater si un ennemi rôde près de vous. Ce sera très vite votre accessoire préféré…
La mise en scène étant très bien menée, l’Alien se fera discret au début… vous l’entendrez ou le verrez filer au loin… plus tard vous le croiserez de plus près, il sera plus lent… mais vous aurez intérêt à ce moment là à retenir votre souffle…
Musicalement proche d’un film du genre, graphiquement très abouti sur Xbox One, Alien Isolation est un FPS bien élaboré qui s’approche au mieux de l’ambiance Alien et plus précisément du film de Ridley Scott. Les fans apprécieront, les autres découvriront une nouvelle approche du FPS d’infiltration…
Je continue mon cache-cache avec mon Alien adoré… et je vous recause de quelques détails une fois le jeu terminé…