En juin 2014, je découvrais Splatoon, une nouvelle licence exclusive à la Nintendo Wii U, une sorte de jeu de paintball… un jeu de guerre pour les plus jeunes. Une excellente idée. Et pad en mains ça envoyait du bois. Le jeu est désormais disponibles et après quelques heures de combats acharnés, je peux vous livrer mes impressions…
Splatoon est donc un nouveau jeu fort original qui part sur des bases simples. Très orienté multijoueur, il propose de prendre part à des confrontations avec comme arme, un pistolet à peinture. Pas de violence ni de sang donc, Splatoon est un jeu pour tous et ça fait du bien de voir un jeu de tir de la sorte. Il n’y avait que Nintendo pour y penser!
On incarne donc de jeunes personnages capables de se transformer à loisir en calamar. En fait, en mode humain on se déplace et tire sur les décors (et les ennemis), en mode calamar on glisse dans la peinture pour atteindre plus vite une zone ou bien se cacher. Cela sert aussi à remplir notre réserve de peinture.
Le menu du jeu se présente comme une place (à la Nintendo Land). On s’oriente avec le Gamepad pour accéder à différents modes. C’est en mode online qu’on s’amusera le plus. La Guerre de Territoire propose de recouvrir la map de la couleur de son équipe en 4 contre 4. Les parties sont frénétiques mais il faut essayer de raisonner en équipe. Sur le Gamepad on a en vue la map et la répartitions en live des différentes couleurs. Il faut donc éviter de se suivre pour repeindre le plus de surface possible. Bien sûr l’ennemi peut recouvrir votre couleur par la sienne, c’est donc un « peinturlurage » permanent. Aussi, on peut neutraliser les adversaires en leur tirant dessus ou en leur semant des pièges. Aussi, marcher dans la peinture adverse sera néfaste. A chaque décès, notre personnage « respawn » à différents endroits de la map (aléatoire).
Si les premières minutes de jeu avec le Gamepad sont un peu déroutante, on se fait vite au principe. En effet, on vise avec la fonction gyroscopique du Gamepad (en le bougeant donc). Rapidement, on s’y fait et on profite du mode calamar pour grimper sur les murs ou passer à travers les grilles.
Concernant l’arsenal, plusieurs armes s’offrent à nous. Chacune d’entre elle a ses propres capacités : cadence, recharge, portée, puissance… On pourra donc là aussi jouer les snipers ou les « rentre-dedans » au choix. Mieux, le rouleau permet de recouvrir rapidement des surfaces et jouer les bulldozer mais il est peu maniable. Le mode Défense de Zone propose un espace à recouvrir limité à une surface réduite et centrale. Ici, on réfléchi différemment et le choix des armes peut s’avérer déterminant.
Pour chaque arme on dispose d’une arme secondaire qui permet aussi de la jouer tactique ou de se dépatouiller dans des moments compliqués. On a des bombes, des mines, des traqueurs, des détecteurs… de quoi varier les plaisirs. Aussi, pendant le jeu, des caisses permettent de débusquer des actions ponctuelles (tornade de peinture, missiles, bouclier, etc..).
Splatoon est axé multi mais propose néanmoins un mode solo qui permet de se faire avec le concept au début et de gagner des bonus par la suite. On y affronte les Octalings dans l’Octovallée à travers différents niveaux successifs. Le gameplay est alors davantage axé plates-formes et on y trouve quelques surprises amusantes. On y gagne surtout en expérience, l’occasion de faire évoluer ses armes et customiser son personnage avec des vêtements variés. Aussi, les amiibo Splatoon permettent de débloquer des défis solo pas inintéressants.
Encore une bonne idée de Nintendo, Splatoon propose un mode multijoueur local (le contraire m’aurait fâché…). Ce mode Dojo permet donc de jouer à deux local mais pas en écran splitté. En fait un joueur joue sur le GamePad et l’autre sur une manette. Notons que le joueur avec Gamepad est clairement favorisé par le mode de contrôle. Ici on regrette le fait qu’il n’y ai qu’un seul mode de jeu mais Splatoon est un jeu évolutif qui propose au fur et à mesure des DLC gratuits. En tous cas, pour le moment on peut juste s’affronter dans l’une des 5 arènes disponibles. Le but est d’éclater le plus de ballons possible. Ceux-ci arrivent à différents endroits et à différents moments. Le premier à 30 points gagne la partie. Le fait de mourir fait perdre des points, etc.. C’est en tous cas très dynamique et très fun. Mon fils me fout des trempes dans ce mode… Grrr.
Graphiquement, Splatoon est plaisant. C’est forcément coloré et le look des personnages est cool. Le comportement des liquides est plutôt bon (quelques retards d’affichage constatés cependant).
Splatoon est un jeu qui fait du bien. Une licence nouvelle, un jeu de tir fun et à la portée de tous. Enfin un « Call of Duty » qui permet de se faire rencontrer toutes les générations. Alors certes, le contenu est mince (surtout en multi local) mais la politique de Nintendo est celle de laisser le joueur découvrir le jeu, s’entrainer comme il se doit avant de proposer de multiples DLC gratuits. Un premier est d’ailleurs déjà sortie avec une nouvelle arme à l’allure du pistolet de la NES et une nouvelle map pour le mode multijoueur online. On attend donc avec impatience la suite pour profiter le plus longtemps possible de ce jeu compétitif bienvenu…