CALL OF DUTY INFINITE WARFARE – Test PS4

Comme chaque fin d’année, les gamers retrouvent la saga Call of Duty, le FPS par excellence. Cette année, c’est le studio Infinity Ward qui s’y colle avec Call of Duty Infinite Warfare, un opus aux allures de space opéra…

La saga continue donc son avancée vers la science-fiction n’en déplaise à certains. On sent d’ailleurs des inspirations diverses du cinéma ou du jeu video (Star Trek, Destiny, Mass Effect…). Car en effet, nous sommes vraiment dans de la SF cette fois à base de robots, de vaisseaux et de planètes à visiter…

On incarne le capitaine Reyse, commandant le vaisseau Retribution et c’est dans l’espace qu’on évolue pour prendre part à différentes missions sur différentes planètes comme Saturne, Mars, Mercure ou même la Terre (si si quand même). Pour faire simple, nous sommes dans le futur, la Terre a bien morflé et différentes planètes sont colonisés. Et dans tout cela, les humains s’affrontent comme toujours… On dirige alors une flotte de vaisseaux diminuée mais toujours prête à faire face…

On se retrouve donc souvent à bord du Retribution pour gérer son arsenal, discuter avec ses collègues et choisir la mission suivante. Car oui, à un moment donné, on aura le choix entre mission principale et missions secondaires et ça c’est une bonne idée pour renouveler un style FPS qui manque souvent de liberté.

Une fois en mission, on constate un gameplay encore plus futuriste avec des possibilités de sauter très haut grâce à son jet-pack et de courir sur les murs. Aussi, on dispose d’armes de pointes et de gadgets étonnants comme par exemple ces araignées robotiques qui foncent sur votre ennemi pour lui exploser à la tronche!

Autre détail innovant dans le gameplay, la gravité zero qui permet de prendre part à des confrontations étonnantes dans l’espace. Ici, les ennemis flottent et vous aussi. Il faut alors faire preuve d’ingéniosité pour bien se mouvoir et éviter les balles. Mais pour nous aider on dispose d’un grappin pour « attraper » les ennemis et leur trancher la gorge ou bien même déclencher une grenade sur eux (mouah mouah!).

Mais la vrai nouveauté et vent de fraicheur de cet opus c’est bien le combat spatial. A bord de notre vaisseau de combat, on prend souvent part à des shoots spaciaux mémorable (d’ailleurs, un spectaculaire mode VR est disponible gratuitement sur le PlayStation Store pour info). On mitraille, on lock, on balance du missile ou des leurres, on virevolte, tout pète autour de nous. C’est génial! Et très maniable.

Comme je l’évoquais, le scenario de cet épisode est plutôt sommaire mais on profite de chouettes cinématiques avec des modélisations d’acteurs comme notamment Kit Harrington, le Jon Snow de Game of Thrones, en méchant de l’histoire mais bien trop discret au final…

Comme toujours Call of Duty en met plein les yeux avec des décors grandioses, des effets pyrotechniques à foison et des catastrophes en série. Mais si les premiers chapitres en mettent plein la vue, l’effet s’essouffle un peu au fil de l’histoire avec quelques missions un peu plus ternes.

Le multijoueur d’un COD reste inévitable. Ici, on trouve de nombreux modes (15 au total) qui profitent des avancées futuristes de Infinite Warfare à base d’armures high-tech et de grenades à gravité zéro… Rien de transcendant donc et les férus de COD ne seront pas perdus avec des modes qu’ils connaissent bien.

On retrouve en tous cas le mode Zombies avec plaisir. Ici, Zombies in Spaceland nous emmène dans les année 80 avec une approche originale de parc d’attractions. On évolue encore en coop avec 4 jeunes personnages face à des vagues de zombies… Le mode reste classique mais l’ambiance fête foraine ajoute plein de surprises amusantes avec par exemple la participation d’un certain David Hasselhoff…

Techniquement, Call of Duty Infinite Warfare n’est la tuerie graphique de cette fin d’année mais reste un bien joli FPS. Le titre pêche par l’irrégularité de la qualité graphique au fil des niveaux et l’abus d’effets de lumières parfois pour cacher la misère.

Call of Duty Infinite Warfare est un épisode de qualité qui ravira les amateurs de science-fiction, les autres en auront peut-être marre de s’éloigner de la guerre « classique ». A la vue de ce que fait la concurrence cette année, on peut imaginer que ce titre très « spatiale » sera le dernier de la série pour revenir à des fondamentaux et une époque plus proche de la notre qui sait? En tous cas, le FPS reste riche avec une campagne solo certes pas très longue mais plutôt prenante, du multi fourni et un mode zombie toujours amusant à faire entre amis…