Il y a deux ans, c’est avec plaisir que nous mettions la main sur Plants vs Zombies Garden Warfare sur console. Le Tower-Defense à succès sur mobiles et tablettes, était alors remanié pour un TPS fun et accessible à tous. Cette année, voici Plant vs Zombies Garden Warfare 2 qui reprend ce concept avec davantage de contenus…
Effectivement, le premier opus nous avait quelque-peu frustré par son manque de modes de jeu et notamment un axe quasi exclusivement online. Ici, le multi online reste l’axe principale mais on accède à bien plus de possibilités et (nouveauté) via une sorte de quartier général bien fichu: le Front du Jardin.
On se retrouve dans la ville de Zomburbia, avec d’un côté les plantes et de l’autres les zombies. Au milieu c’est le champs de bataille… Sur ce principe simple de confrontation on peut alors prendre part à divers types de parties: missions solos (enfin une aventure offline), divers défis journaliers, multijoueur compétitif, multijoueur coopératif (toujours jouable à 2 en écran splitté). En plus de cela, on retrouve une sorte de cabine d’essayage qui nous permet de customiser nos personnages. On retrouve également le système de cartes à collectionner. C’est toujours un plaisir d’ouvrir ces petites pochettes surprise virtuelles pour choper différents pouvoirs et autres bonus utilisables en cours de combat. Pour rappel, on peut à tout moment choisir d’incarner un zombie ou une plante en choisissant son camps.
Dans chaque faction on découvre d’ailleurs avec plaisir de nouveaux combattants (3 dans chaque). Il y a les connus comme le fameux Pisto-Pois (très efficace) et donc des petits nouveaux. Chez les plantes: Citron (qui ressemble à une orange…), un chasseur rapide doté d’un rayon laser dévastateur. Rose, une sorte de magicienne étonnante et gracieuse. Kernel Corn, un épis de maïs qui joue à la mitraillette… Chez les zombies: Imp, un petit zombie vif comme l’éclair, Super Brainz, un super-héros étonnant mais efficace. Capitaine Deadbeard, un vieux pirate roublard…
Le mode solo est intéressant au début car ses différentes missions nous permettent d’appréhender divers secteurs du jeu, utile par la suite en mode online. On est plutôt dans le concept de Tower Defense ici et on aura la possibilité de s’allier à l’IA avec 3 personnages. C’est ici l’occasion de se confronter à des boss souvent grands et costauds, mais toujours fun.
Comme dans tout FPS (ou TPS), Plants vs Zombies Garden Warfare 2 propose au joueur d’évoluer en XP pour gagner de nouveaux pouvoirs, de nouvelles capacités, de nouvelles apparences. C’est essentiel à la survie lorsqu’on joue en ligne notamment. Il y a aussi myriades de petits bonus à collectionner dans le jeu et on peut à tout moment checker notre progression sur le Front du Jardin entre deux batailles.
Centre névralgique du jeu, le mode online propose 12 nouvelles cartes et 7 modes jouables jusqu’à 24 joueurs. Les différents modes sont parfaitement rythmés et offrent toujours des surprises en tous genres. Le mode Suburbination propose aux 2 équipes de construire leur base pour récolter suffisamment de points en premier. Le mode élimination propose de récupérer des “dingosphères” sur les cadavres… Le mode Bombe Naine implique d’escorter un nain de jardin explosif pour détruire le camp adverse. Le mode élimination par équipe est également disponible.
Comme je vous le disais, le jeu mise toujours sur un humour délirant qui surprend à chaque instant par des situations souvent loufoques. On apprécie par exemple de manier un perroquet télécommandé ou se cacher dans un baril d’explosifs. De plus, techniquement, le jeu met la barre plus haut avec des décors riches et détaillés, des personnages parfaitement animés et d’excellents effets de lumières ou d’explosions. L’ambiance sonore a elle aussi son importance. Globalement, le jeu est très agréable à vivre.
Il faut jouer à Plants vs Zombies Garden Warfare 2 pour en découvrir toutes les subilités et tous les clins d’oeils. C’est un délire permanents qui reste basé sur un concept simple de confrontation ou de Tower Defense. Ce nouvel opus apportent une autre dimension avec davantage de personnages (et des sympathiques en plus) et de modes de jeu que se soit en local ou en online. En fait, il ne manquerait plus qu’un mode compétitif local pour parfaire l’ensemble…
Voici en bonus, une petite video de gameplay avec mon fiston sur le mode coop local :