Bon, j’avoue, je n’ai pas encore totalement fait le tour de Borderlands 2, ce FPS ouvert, si riche et si prenant. Il y a des jeux qui mérite d’être explorer sans précipitation. Néanmoins, j’ai fait un bon tour du propriétaire pour vous donner mes impressions sur le jeu de 2Kgames (version PS3 ici).
Le FPS le plus déjanté de ces dernières années est donc de retour. Remarquable à ses graphismes “celshadés” Borderlands 2 met une fois de plus le paquet sur différents niveaux : liberté d’action, violence gratuite, bestiaire, environnements variés, customisation et coop…
Tous les ingrédients semblent réunis pour satisfaire les joueurs de tous niveaux. Effectivement, Borderlands 2 ne comblera pas que les hardcoregamers car il propose un monde ouverts avec des missions de difficultés diverses à effectuer. Chacun appréhendera le jeu à sa manière. Cela dépend également du personnage choisi en début du jeu puisque 4 sont disponibles avec chacun leur style propre : Salvador, le Défourailleur est un bourrin capable d’avoir une pétoire dans chaque main. Maya, la Sirène, plus en finesse, dispose d’un pouvoir de verrouillage d’ennemi et peut soigner ses coéquipiers. Plus classique, Axton est un Commando qui dispose d’une arme secondaire bien pratique : la tourelle Scorpio 2.0 (dont j’ai abusé lors de ma progression…). Zer0 est un Assassin doué comme sniper mais aussi au corps-à-corps à l’arme blanche. Il a également le pouvoir de disparaitre quelques secondes pour surprendre l’ennemi.
Borderlands 2 nous ramène sur la planète Pandore, un immense terrain de jeu où on peut jouer à fond notre carte de mercenaire contre une maléfique corporation, celle du Beau Jack. Pour faire simple, et l’intro du jeu est typiquement dans cet esprit, Borderlands 2 est un peu le Mad-Max du jeu video avec sa part d’humour gras, de folie meutrière, de climat désertique et apocalyptique… Décidé à règner en maitre sur les lieux en invoquant une force alien, Beau Jack est notre cible ultime. Sauvé par le fameux petit robot Clap Trap dès le début du jeu, on apprendra rapidement à évoluer sur Pandora et gérer son équipement. Un autre allié, Roland, personnage du premier opus, sera là pour nous guider dans nos missions. Je le disais plus haut, Borderlands 2 est un monde ouvert où la map sera importante pour choisir ses missions principales ou secondaires. Il faudra aussi gérer son équipement via divers bornes par-ci par-là. Et pour cela il faudra surtout glâner des sous sur le corps des ennemis ou dans de nombreux coffres répartis sur Pandora.
Ce monde ouvert nous fait voir du pays : d’un paysage arctique on arrive rapidement dans une prairie ensoleillée ou une sombre caverne. Le dépaysement et total et les paysages grandioses même si on tombe souvent sur des monstres ou des personnages sanguinaires… D’ailleurs entre d’immenses créatures belliqueuses, des kamikazes grossiers, des brutes épaisses, des nains amateurs d’explosifs ou des oiseaux agressifs, on croisera du beau monde… De quoi se défouler de différentes manières.
Le gameplay typiquement FPS de Borderlands 2 est plutôt classique avec arme principale, arme secondaire, grenades, etc… mais c”est surtout un nombre énorme d’armes qui marque les esprits et la possibilité de s’équiper de boucliers plus ou moins efficaces. En plus de notre personnage bien sûr, notre équipement est également customisable à souhait. Aussi, un arbre des compétences nous permet d’évoluer doucement dans bien des domaines d’actions. De nombreuses possibilités sont donc offertes en fonction de la classe du personnage.
Borderlands 2 joue donc sur les multiples possibilités d’attaquer ou de se défendre et les plus pointilleux s’en donneront à coeur joie en peaufinant son arsenal et son personnage. Mais globalement, la progression dans le jeu reste assez classique avec des objectifs de recherche de personnages, de déclenchement de mécanismes, etc.. tout cela pour arrive à différents boss déterminés. Pas de révolution dans le gameplay donc mais Borderlands 2 bonifie ses bases et les fans apprécieront forcément.
Mais plus que jamais, Borderlands 2 prend son envol en coopération à 4 (en ligne idéalement) pour une progression plus efficace, l’association des compétences de chacun et le fun de jouer à plusieurs. Le jeu propose bien sur aussi un mode multijoueurs en arènes, survie, etc..
Avec de légers défauts perceptibles dans les graphismes ou l’IA et avec un petit manque de nouveautés, Borderlands 2 reste un excellent défouloire (à ne pas mettre entre toutes les mains…) visuellement très agréable et toujours original. Son bestiaire est varié et complet et sa grande force vient de son incroyable masse d’armes différentes et ultra-customisable. Ce FPS fou-fou-fou ne plaira pas à tous mais reste incontournable…