Et si le mal n’était pas là où on pensait ?
Maléfique sortira sur nos écrans français le mercredi 28 mai. 55 ans après La Belle au Bois Dormant, Disney propose une nouvelle version du conte de Charles Perrault et des frères Grimm.
Le premier film de Robert Stromberg retrace l’histoire du point de vue de Maléfique, la sorcière qui s’est penchée sur le berceau de la princesse Aurore, la condamnant à un sommeil éternel à la veille de son seizième anniversaire. Cette nouvelle version raconte la descente aux enfers de la jeune Maléfique dont le coeur pur est mis à mal par la haine et la vengeance.
Angelina Jolie incarne avec beaucoup de justesse ce personnage complexe, à la frontière subtile entre le mal et le bien. Un excellent casting également porté par la jolie égérie de Lolita Lempika: Elle Fanning qui représente parfaitement la fraîcheur de la jeunesse.
Un énième film en 3D diront ceux qui n’ont pas encore vu Maléfique. Pourtant très peu friante de la sortie presque systématique des films récents en 3D, elle sert ici véritablement l’univers fantastique du film. L’immersion est totale et on est transporté dans un monde fantastique qui ne peut que nous rappeller avec émotion les histoires que l’on nous racontait étant enfant.
Le film n’est pas régressif pour autant, mêlant maturité et innocence avec succès. Face à cette réussite technologique (les effets spéciaux sont tout à fait convaincants) et narrative, on ne peut que se laisser transporter par l’histoire qui se déroule devant nos yeux.
Par ailleurs, il est appréciable que le film respecte l’origine de l’histoire et reste dans l’esprit de conte. Robert Stromberg remporte le pari de rendre attachante l’une des plus grandes figures des “méchantes Disney”. Un joli film donc, à regarder en famille ou entre amis, afin de retrouver son âme d’enfant le temps d’une séance.
Critique par Sophie A.
Pour rappel, conférence de presse avec Angelina Jolie et Elle Fanning ici.
Je suis vraiment impatiente de découvrir Angelina Jolie dans le rôle de la méchante sorcière !